Derrida Leer la escritura

lunes, octubre 21, 2013


"(...) l`écrivain écrit dans une langue et dans une logique dont, par définition, son discours ne peut dominer absolument le système, les lois et la vie propres. Il ne s'en sert qu'en se laissant d'une certaine manière et jusqu'à un certain point gouverner par le système. Et la lecture doit toujours viser un certain rapport, inaperçu de l'écrivain, entre ce qu'il commande et ce qu'il ne commande pas des schémas de la langue dont il fait usage. Ce rapport n'est pas une certaine répartition quantitative d'ombre et de lumière, de faiblesse ou de force, mais une structure signifiante que la lecture critique doit produire. Que veut dire ici produire ?"


Derrida, De la grammatologie, p. 227



"Le concept de supplément

est une sorte de tache aveugle

dans le texte de Rousseau,

le non-vu qui ouvre et limite la visibilité.

Mais la production, si elle tente de donner à voir le non-vu, ne sort pas ici du texte."


Derrida, De la grammatologie, p. 234




"L`écriture est un représentant de la trace en général, elle n'est pas la trace elle-même.

La trace elle-même n'existe pas.

(Exister, c'est être, être un étant, un étant-présent, te on.) Ce déplacement laisse donc enfoui, d'une certaine manière, le lieu de la décision, mais il le désigne très sûrement."


Derrida, De la grammatologie, p. 238


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